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blog de voyage et de notre vie à la Réunion

14 Dec

Les chats noirs en Namibie : d'Okonjima à Etosha

Publié par Cyril et Nancy  - Catégories :  #Namibie 2012

MG 0214

 

 

Petite modif : comme c'est un peu chiant, et pas très esthétique à mon goût de mettre les images dans le texte, et surtout parce que j'aime bien vous faire rêver et imaginer un peu avant de découvrir les photos, les photos correspondants aux articles seront  accessible sur le lien suivant, qui vous conduit à un album en ligne (si le lien ne fonctionne pas , copiez collez cette adresse dans votre navigateur internet) :

link

 

http://www.photoshopshowcase.com/ViewFlashMedia.aspx?AID=366000&AT=3

 

pour démarrer le visionnage des photos, il faut cliquer sur la petite flêche en haut à droite. Par contre je n'ai pas trouvé comment ralentir la vitesse de défilement alors le mieux c'est de cliquer dès la premier photo sur le carré en haut à droite pour stopper le diaporama puis de faire défiler avec les flêches. Normalement il y a 34 photos et la dernière est une girafe en format carré. Dites moi si ça ne fonctionne pas bien.

 

 

 

 

Première d'une série de courtes nuits : réveil 5H30 pour la « game drive » du matin, après le "pré-petit dej'" (muffins, « rusks » et rooibos). Le guide (un autre) semble lui frais comme un gardon alors que j'ai du mal à garder les yeux ouverts...

 Là encore, pour notre grand plaisir, nous ne sommes que 6 dans le véhicule, dont... 4 allemands bien sûr ! Nous partons ce matin à la recherche d'un léopard, ce qui semble moins garanti que les guépards, car les léopards sont des animaux discrets qui vivent dans les zones rocailleuses et fermées (où il y a des arbres et des buissons) ce qui rend leur repérage et leur approche (en véhicule) difficile. Nous croisons en chemins de girafes, des koudou, des zèbres, des dik dik et autres antilopes. Finalement, alors que nous roulons à 2 à l'heure dans le bush à slalomer entre les buissons sur la piste d'un signal sonore moyen, une des allemandes repère le léopard couché dans les hautes herbes, au pied de la voiture ! Il se déplace un peu pour dire, mais reprend assez vite sa sieste, ce qui lui donne une fausse apparence de gros chat tacheté totalement inoffensif. Là encore, il est bcp plus petit que je ce que je pensais, et je suis encore plus impressionné par l'idée qu'il est capable de monter une antilope en haut d'un arbre ! Le guide nous explique que c'est un gros mâle de 12 ans, ce qui est déjà vieux (d'où la grass' mat' prolongée...) et qu'il s'appelle MJ car son père, le premier léopard a avoir été équipé d'un collier, avait été surnommé (Mike Tyson), et donc ils ont appelé celui là "Mike Junior" ! Il nous apprend également que, autre preuve que ce ne sont pas les peluches dont ils ont l'air, après les qq jours d'accouplement, le femelle est tué par le mâle auquel appartient le territoire si celle -ci ne dégerpit pas illico. Moi je dis que les femelles léopards aurait bien besoin d'un groupe de féministes militantes pour défendre leurs intérêts... Et bien entendu il faut mieux éviter que 2 mâles se rencontrent, l'un traversant presque toujours le territoire de l'autre, ce qui finit souvent mal.  

Sur le chemin du retour, nous apercevons une flopée de mangoustes puis un groupe d'oryx dont à la corne mal orientée et lui donne un air de licorne vu de profil. Les plus jeunes détalent dans un nuage de poussière.

 

Nous prenons notre 2ème petit dej' de la journée vers 9h, plutôt un brunch d'ailleurs avec bacon, œufs et fromage à volonté, et je commence à  me dire qu'ils essayent peut être de nous engraisser pour envoyer les touristes les plus chiants en pâture à leurs léopards... Celà dit, nous mangeons avec bon appétit et reprenons la route direction Otjiwarango où nous devons retrouver Emmanuel et sa fille Yu, pour aller « visiter » l'école Peri Naua du township, renommé « location » par ses habitants.

 

Nous apprenons alors que, concrètement, la ville est toujours divisée en partie blanche et en partie noire, ce que certains résidents ou visiteurs namibiens (blancs, ça va sans dire) apprécient particulièrement (je cite un client d'Emmanuel et Orlane : « c'est bien Otji, il y a beaucoup de blancs et peu de noirs, donc c'est propre et il y a des routes en bonne état »). Sans commentaire... 

Les écoles pour blancs sont de bonnes écoles (et souvent privées je crois), et celles pour noirs , gouvernementales et mal équipées, quand les profs viennent... L'école de Peri Naua est donc un cas un peu à part, financée par une ONG française (grâve à la vente d'artisanat,de  dons et de parrainnages...), qui recrute les enfants "sur dossier", en priorité parmi les familles les plus pauvres de la ville. L'école correspond à une maternelle, destinée à apprendre l'anglais à des enfants ne parlant à la maison que la langue de leur ethnie, afin de leur éviter l'échec propable à l'entrée en école élémentaire où l'enseignement se fait en anglais. L'école, malgré certains problèmes liés notamment aux enseignants, a bonne réputation et reçoit de plus en plus de demandes, et certains élèves doués intègrent même de bonnes écoles par la suite. Par contre, les parents préfèrent ne pas envoyer leur enfant que de les envoyer avec des vêtements sales ou sans un mini repas : quel paradoxe...

Dès notre entrée dans la classe, nous sommes accueillis par une petite chanson entonnée avec énergie ("welcome welcome welcome") et servons un peu d'excuse pour ne plus écouter maitresse et bénévoles ! Les quelques vêtements et stylos que nous avons amenés servirons réellement ici, et nous sommes contents que notre voyage puisse aider un tout petit peu. Pour ceux que ça intéressent (une initivie solidaire qui fonctionne, c'est pas si souvent) ou qui veulent soutenir l'association, rendez vous sur le lien suivant : http://www.peri-naua.com/index_fr.html

 

Nous repartons, en quittant à contre coeur nos nouveaux amis français, mais un peu réconfortés par cette petite note d'espoir que réprésente cette école...  Après avoir fait le plein de Biltong au Spar, direction  le nord du pays et son parc de renommée mondiale « Etosha », où nous arrivons suants et poussiéreux, en fin d'après midi (camp d'okaukejo).

L'emplacement est petit et au pied des sanitaires (pratique mais pas très glamour) mais tout équippé (table, chaises et électricité, sans oublier l'inévitable BBQ ou Braaï).

 

 Bien que déjà claqué par cette longue et riche journée, nous allons au point d'eau situé derrière le camp, réputé pour sa fréquentation régulière par les rhinocéros noirs et autres grosses bébètes. Après une bonne ½ heure d'inactivité (on ne compte pas les chacals et les antilopes, dans les parcs c'est presque aussi fréquent que les pigeons à Paris!), un groupe de girafes apparaît au loin, et chemine doucement , avec de nombreux arrêts, jusqu'au point d'eau, sur fond de coucher de soleil ! En un ballet délicat, elles s'approchent une à une de l'eau, éloignent leurs pattes avant dans un grand écart improbable, et boivent des litres et des litres, tellement qu'on s'attend à la voir ressortir par l'autre extrémité du corps au bout d'un moment... De temps en temps elles remontent brusquement la tête créant une grand gerbe d'eau et un bruit assourdissant, puis reprennent leur remplissage sans fin. Les bancs sont situés en arc de cercle, comme dans un théatre où les animaux sont les artistes d'une pièce chaque soir renouvelée.

De l'autre côté de l'horizon, alors que la nuit est tombée et que les touristes (allemands, entre autres) font un boucan d'enfer en allant et venant dans les bungalows bizarrement situés juste derrière la zone d'observation, 1 rhino noir courtaud et tout en muscles (un rhino noir en somme) s'approche, bientôt rattrapé par un autre, ce qui ne semblait pas prévu au programme. En effet, ce sont des animaux territoriaux et ils n'arrêtent pas de « ronfler » et de se regarder en chien de faïence, comme si ils ne pouvaient pas prendre chacun un coin du point d'eau et arrêter de faire ch ...er le monde (des mâles, à tous les coups ça...). Epuisés, nous finissons par partir préparer notre premier braaï en buvant l'apéro, qui sur la fatigue et la faim m'assomme mieux que le meilleur des somnifères...

 

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