Médecine vétérinaire: quand la réalité dépasse la fiction...
Hier matin ,alors que j'avais presque fini mon harassante matinée, et ma non moins fatigante semaine, une jeune femme c'est pointée sans rendez vous avec son chat, expliquant qu'il avait "un clou
enfoncé dans le nez" et qu'elle aimerait bien qu'on lui retire... ce à quoi j'ai répondu (sans réfléchir au manque de professionnalisme de ma réponse) " euh, oui j'imagine...". Comme j'ai un
client qui a longtemps été persuadé que son voisin avait percé le nez de son chat avec une perceuse (si-si) et qu'un autre m'a un jour très sérieursement demandé si on pouvait percer
les oreilles d'un chien pour lui mettre des boucles d'oreilles je m'attendais un peu à du grand n'importe quoi encore une fois, ou éventuellement à un hameçon planté dans le nez.. Sauf que quand
j'ai ouvert la cage du chat et que je l'ai vu, j'ai éclaté de rire et, encore moins pro cette fois, je me suis écrié "oh, un chat avec un percing"!. Claire qui travaille avec moi et qui
était aussi dans la salle n'a pas fait mieux que moi car elle rigolait tout son saoul... Le chat avait en effet un bout de metal parfaitement circulaire fiché dans la peau du nez, au dessus de la
narine G, sans la moindre trace d'infection ni de gêne. Malheureusement je n'ai pas de photo à vous montrer... En me rapprochant j'ai réalisé que c'était un petit plomb de carabine qui avait buté
contre l'os du nez mais pas assez fort pour rebondir et qui était donc à moitié sous la peau et à moitié dehors! Le chat étant adorbale j'ai réussi à l'extraire sans difficultés à l'aide d'une
pince, ce qui a laissé un trou tout aussi circulaire d'env 3-4 mm dans le nez du chat, qui rassurez vous, finira par cicatriser.
Ma matinée et ma semaine terminée, je vais déjeuner à ART THE avec une copine, fait qq courses, notamment une perceuse pour la maison, sauf que la caissière du magasin de bricolage me reconnait et me demande en rigolant si c'est pour la clinique vétérinaire, à l'usage des animaux... j'ai failli lui demander si elle connaissait mon client fêlé (cf perceuse plus haut) mais je me suis abstenue.
Je finis par rentrer chez moi et repars en début de soirée, content d'être enfin en we, pour assister au match de rugby d'un copain. autant dire que c'était surtout pour la sortie et le dîner "cochon grillé " qui suivait car le rugby et moi... Sauf qu'au bout d'un moment, le rugby étant un sport plein de délicatesse, un mec sort en se tenant l'oreille et se passe la tête sous l'eau, ce qui jusque là ne nous surprend pas. Sauf que le type a l'air super stressé et dit qu'il a qqch coincé dans l'oreille, et que ça semble bouger... Une des nanas regarde et confirme qu'il y a bien qqch et mais a peur le pousser encore plus au fond avec son doigt. Bref, je dis en rigolant que j'ai bien ma boite de chirurgie dans la voiture, mais vu qu'on me prend au sérieux et que le mec est prêt à se jeter a tête contre les murs je décide d'aller chercher une pince chirurgicale destinée aux vaches mais-rassurez vous- stérile et de taille adaptée! On m'indique d'aller procéder dans le vestiaire avec du respect plein la voix, sans m^me s'inquiéter de savoir si je suis infirmière, médecin ou d'une quelconque profession médicale... Au final, en 2 coups de pince je sors la chose en question, qui était un gros papillon de nuit encore vivant, s'envolant comme si de rien n'était une fois sorti de l'oreille du malheureux bougre!
Moralité: l'école vétérinaire ne vous prépare pas à la réalité et on a toujours besoin d'un vétérinaire près de soi...
Ma matinée et ma semaine terminée, je vais déjeuner à ART THE avec une copine, fait qq courses, notamment une perceuse pour la maison, sauf que la caissière du magasin de bricolage me reconnait et me demande en rigolant si c'est pour la clinique vétérinaire, à l'usage des animaux... j'ai failli lui demander si elle connaissait mon client fêlé (cf perceuse plus haut) mais je me suis abstenue.
Je finis par rentrer chez moi et repars en début de soirée, content d'être enfin en we, pour assister au match de rugby d'un copain. autant dire que c'était surtout pour la sortie et le dîner "cochon grillé " qui suivait car le rugby et moi... Sauf qu'au bout d'un moment, le rugby étant un sport plein de délicatesse, un mec sort en se tenant l'oreille et se passe la tête sous l'eau, ce qui jusque là ne nous surprend pas. Sauf que le type a l'air super stressé et dit qu'il a qqch coincé dans l'oreille, et que ça semble bouger... Une des nanas regarde et confirme qu'il y a bien qqch et mais a peur le pousser encore plus au fond avec son doigt. Bref, je dis en rigolant que j'ai bien ma boite de chirurgie dans la voiture, mais vu qu'on me prend au sérieux et que le mec est prêt à se jeter a tête contre les murs je décide d'aller chercher une pince chirurgicale destinée aux vaches mais-rassurez vous- stérile et de taille adaptée! On m'indique d'aller procéder dans le vestiaire avec du respect plein la voix, sans m^me s'inquiéter de savoir si je suis infirmière, médecin ou d'une quelconque profession médicale... Au final, en 2 coups de pince je sors la chose en question, qui était un gros papillon de nuit encore vivant, s'envolant comme si de rien n'était une fois sorti de l'oreille du malheureux bougre!
Moralité: l'école vétérinaire ne vous prépare pas à la réalité et on a toujours besoin d'un vétérinaire près de soi...